La trilogie Mad Max : Tintin au pays de l’or noir

1979. 650 000$ de budget. 100 millions $ de recettes dans le monde. Mad Max cartonne au box-office. George Miller, jeune réalisateur australien, vient de signer l’un des plus grands succès financiers du cinéma mondial : son film restera le plus rentable de l’histoire du 7ème art pendant plus de 20 ans. Max est né, et son univers avec lui.

Mad Max (1979)

Dans un futur proche, un pays que l’on soupçonne être l’Australie, les forces de police ont énormément de mal à faire régner l’ordre. Et quand un gang de malfrats bikers arrive en ville, le meilleur d’entre eux, Max Rockatansky est rapidement confronté à la violence qui les anime. Bon flic et bon père de famille, il va devoir remettre en question tous ses principes pour éclater ces sauvageons motorisés et devenir Mad Max.

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Mad Max 2 : le défi (1981)

La guerre nucléaire a pris fin. Max a maintenant quitté la police et ère dans le Wasteland à la recherche de pétrole pour sa voiture. Lorsqu’il rencontre un étrange pilote d’ULM qui lui fait part de la proximité d’une raffinerie clandestine, il décide de se diriger vers celle-ci. Mais les tauliers du pétrole sont sous la menace de gangsters, armés jusqu’aux dents, et bien décidés à mettre la main sur l’or noir. Max se retrouve, malgré lui, pris au milieu d’une guerre du pétrole dont l’issue est aussi incertaine que dangereuse.

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Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre (1985)

Perdu au milieu du désert, Max se fait dérober son véhicule, et doit se rendre à Bartertown pour récupérer ce qui lui appartient. Mais la matrone du village est bien décidée à lui proposer un petit marché en échange de son matériel : zigouiller l’électricien en chef sans qu’il soit fait bruit de leur arrangement. Mais le dôme du tonnerre, l’arène locale, où les 2 décident de s’affronter réserve bien des surprises.

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Plus qu’une trilogie, un nouveau genre de films

La dystopie post-apocalyptique, sous-genre de la science fiction est aujourd’hui un genre très répandu. Certains codes semblent aller de soi alors que de nombreux films sont redevables aux œuvres de George Miller : Waterworld, Postman, Death Race, The Rover

Dans le désordre, on peut retrouver :

  • La guerre nucléaire. Une peur très Guerre froide mais qui continue encore à trouver échos dans l’imaginaire collectif. Radiations et paysages désertiques en sont la conséquence logique. Mad Max 2 s’ouvre sur des images d’apocalypse atomique et tout découle de cet état post-destruction.
  • Une société féodale. Si le futur devait mal tourner, barons locaux et privilèges feraient leurs retours. Avec son lot d’injustices et de risques. La figure de Tina Turner et de son alter-ego miniature Master en sont des exemples parfaits.
  • Les véhicules. Bien que (malheureusement) très peu présent dans le 3ème opus, cet aspect est essentiel à la construction de l’action. Des machines de guerre ultra customisées : voitures, camions et motos, dopés à la nitro et dont le bruit ferait pâlir tout écolo qui se respecte.
  • Des scènes d’action d’anthologie. Particulièrement le final du film de 1981 qui restera dans les annales. Explosions, tirs à gogo et morts farfelues. Les Mad Max sont des très bons divertissements et c’est assumé.
  • La figure du héros solitaire. En 3 films, Mel Gibson doit lâcher 20 répliques. Regards et attitudes viennent appuyer l’évolution de ce personnage aussi mystérieux que sympathique.

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Le mot de la fin

L’original, le plus violent des 3, est un vrai grand moment de cinéma. A la fois par son côté novateur de western futuriste, l’ambiance qui s’en dégage et le ratio petits moyens/grosse tension. Mel Gibson tient là son premier grand rôle (et il est déjà timbré !).

Sa suite est le plus connu de tous pour le soin qui a été apporté à l’univers et la qualité des scènes de baston. Véhicules, armes et character design sont devenus autant de références dans la pop culture. On ne compte plus le nombre de films, jeux vidéos ou bandes dessinées qui s’inspirent directement de l’univers de Mad Max 2.

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Le final de la trilogie est assez décevant. Quelques bons éléments (costumes, décors) mais ni les nichons de Tina Turner, ni la tripotée d’enfants sauvages perdus au milieu de nulle part, ne viennent sauver ce film beaucoup trop familial pour être crédible. Il était temps que George Miller fasse une pause.

En bref, une trilogie mythique non pas par la qualité des scénarii, mais par sa force divertissante et les codes qu’elle met en place. Eléments qui restent encore aujourd’hui indépassables. 2015 signe le retour du réalisateur australien dans le Wasteland. On a hâte !

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